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L'actualite de la Réunion et de la Zone Océan Indien avec Clicanoo.re Les infos du 2025-10-07
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Grève des taxis : des barrages filtrants annoncés dès 3h du matin ce mercredi
Après deux jours de mobilisation, les taxis réunionnais durcissent le ton. L’intersyndicale a annoncé la mise en place de barrages filtrants dès 3h du matin ce mercredi 8 octobre, dans les zones Nord, Sud et Ouest de l’île. Cette décision intervient après une journée de mardi marquée par la présence de près de 300 taxiteurs devant la préfecture de Saint-Denis, sur le Barachois. Le mouvement, entamé lundi, dénonce la nouvelle convention nationale sur le transport sanitaire, jugée inadaptée aux réalités locales. Trois points de blocage principaux Les chauffeurs grévistes se rassembleront à la ZAC Canabady (Sud), sur le parking de l’hypermarché Duparc (Nord) et au Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR). Ces barrages seront filtrants, précise l’intersyndicale, afin de ne pas bloquer totalement la circulation, mais de maintenir la pression sur les autorités. Une convention contestée Les professionnels dénoncent des tarifs revus à la baisse et une complexification administrative qui fragilise leur activité. Selon eux, cette convention, imposée à l’échelle nationale, ne tient pas compte du coût de la vie à La Réunion ni des spécificités géographiques du territoire. « Nous demandons une adaptation locale de cette convention, pas sa suppression », a déclaré Grégory Tréport, président du FRAT (Fédération Réunionnaise des Artisans du Taxi), invité du journal télévisé de Réunion la 1ère. Une mobilisation qui s’installe Depuis lundi, les parkings du front de mer de Saint-Denis sont occupés par les grévistes. Malgré plusieurs échanges avec la préfecture, aucun accord n’a encore été trouvé. L’intersyndicale assure être prête à prolonger le mouvement tant qu’aucune solution concrète ne sera proposée. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/img-4660-68e54b38b6d34549296394.jpgEcrit le 07/10 19:17 Prix Goncourt : 8 ouvrages sélectionnés, Natacha Appanah toujours en lice Le jury du prix Goncourt, présidé par Philippe Claudel, a dévoilé aujourd'hui sa deuxième sélection : huit romans demeurent en lice pour la plus haute distinction des lettres françaises, dont celui de l'auteure mauricienne Natacha Appanah.
Réunis ce mardi, les académiciens ont retenu un ensemble où se côtoient sagas historiques, récits intimes et fresques familiales. Parmi eux,"La nuit au cÅ“ur"(Gallimard) de Natacha Appanah, qui tisse le destin de trois femmes aux prises avec la violence masculine, et"Kolkhoze"(P.O.L) d’Emmanuel Carrère, vaste fresque intime et politique. Figurent également"Le crépuscule des hommes"(Robert Laffont) d’Alfred de Montesquiou, plongée dans les procès de Nuremberg, et"La maison vide"(Minuit) de Laurent Mauvignier, exploration des silences familiaux. Les huit romans sélectionnés : – Natacha Appanah,"La nuit au cÅ“ur"(Gallimard) – Emmanuel Carrère,"Kolkhoze"(P.O.L) – Paul Gasnier,"La collision"(Gallimard) – Yanick Lahens,"Passagères de nuit"(Sabine Wespieser) – Caroline Mamarche,"Le bel obscur"(Seuil) – Charif Majdalani,"Le nom des rois"(Stock) – Laurent Mauvignier,"La maison vide"(Minuit) – Alfred de Montesquiou,"Le crépuscule des hommes"(Robert Laffont) La dernière sélection sera annoncée le 28 octobre, avant la proclamation du lauréat le 4 novembre, au restaurant Drouant, fidèle théâtre du Goncourt depuis plus d’un siècle. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-20-23-16-68e53f445c51b144175409.pngEcrit le 07/10 18:26 Crise politique: Lecornu enchaîne les consultations A la demande du président de la République, le premier ministre démissionnaire, après quatorze heures passées à Matignon, procède à d'ultimes consultations, alors qu'il ne devrait pas être candidat à sa propre succession, fut-ce en cas de succès.
Le ballet des consultations s’intensifie à Matignon, où Sébastien Lecornu, premier ministre démissionnaire mais toujours chargé des affaires courantes, s’efforce de boucler la série d’entretiens voulue par le chef de l’État avant la formation du prochain gouvernement. Malgré une démission-éclair, l'éphémère locataire de Matignon se prête à l'exercice avec abnégation etpoursuit ce soir une journée dense de réunions avec les responsables politiques de tous bords. Le Parti socialiste a confirmé sa présence. Olivier Faure, son premier secrétaire, a annoncé que la délégation socialiste — composée de Boris Vallaud et Patrick Kanner à ses côtés — répondrait favorablement à l’invitation du premier ministre pour un entretien prévu demain à 10 heures (12 heures à La Réunion). Le patron du PS a précisé que"tous les groupes de gauche hors LFI"avaient accepté de se rendre à Matignon, et qu’il réclamerait une nouvelle fois"l’accession de la gauche à Matignon, car le moment est venu de respecter le vote des Franéais." Les Écologistes seront reéus demain à 12 h 15 (14 h 15 à La Réunion), tandis que le Parti communiste franéais a également confirmé sa venue, sans préciser d’horaire. Place publique, la formation de Raphaël Glucksmann, est pour sa part attendue ce soir, à 19 h 45 (21 h 45 à La Réunion). Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire et président des Républicains, est actuellement reéu par Sébastien Lecornu depuis 17 heures. Sur CNews, il a assuré dans la matinée ne pas fermer la porte à un retour de son parti au sein du gouvernement. Il participera ensuite au journal télévisé de 20 heures (22 heures à La Réunion) sur France 2, où il devrait préciser sa position. Enfin, ce soir à 18 heures (20 heures à La Réunion), le premier ministre démissionnaire doit recevoir Laurent Panifous et Christophe Naegelen, représentants du groupe centriste Liot. Ces entretiens, centrés sur le budget et sur la future architecture gouvernementale, s’inscrivent dans la volonté du président de maintenir le dialogue institutionnel, alors même que l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas écartée. Dans cette séquence incertaine, Sébastien Lecornu agit en éclaireur, à la recherche d’une majorité introuvable, à l’image de l’Assemblée qui a émergé du scrutin il y a un an. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-19-48-36-68e5376a313ae460175103.pngEcrit le 07/10 17:53 Eventualité d'une dissolution : le RN prêt à "tendre la main" à LR "L'alliance n'est pas un sujet", déclare Nicolas Daragon, membre du Conseil stratégique de LR, sur les ondes de BFMTV.
Alors que la direction du RN a éconduit Sébastien Lecornu, engagé dans un cycle d' "ultimes négociations" à la demande d’Emmanuel Macron, Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), s’est dit en revanche ouvert à une alliance gouvernementale avec Les Républicains (LR). Celadans l’hypothèse où le parti lepéniste n’obtiendrait pas la majorité absolue lors d’éventuelles législatives anticipées après dissolution de l’Assemblée nationale... Sur BFM-TV et RMC, il a souligné ce mardi la nécessité de rassembler. "Pour gagner, il faut unir", a-t-il affirmé, ciblant une partie des LR – militants, sympathisants, électeurs, cadres et parlementaires – opposés à un rapprochement avec le macronisme, contrairement à Bruno Retailleau, et leur proposant un accord de coalition. Cette option ne s’appliquerait qu’en deéà des 289 sièges nécessaires dans l’Hémicycle pour détenir la majorité absolue."Dans l’intérêt du pays, je refuse tout sectarisme et vise une majorité large", a-t-il ajouté. Une offre refusée, à en croire Nicolas Daragon, maire LR de Valence et membre du Conseil stratégique du parti gaulliste, qui considère que le parti de Marine Le Pen est "plus proche d'Olivier Faure sur les questions économiques" et déclarait sur les ondes de BFMTV :"L’alliance n’est pas un sujet."Par ailleurs, selon un sondage Elabe, seuls 42% des franéais sont favorables à une dissolution. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-15-15-24-68e4f805aef8b042108860.pngEcrit le 07/10 13:22 Lodeom : le rabotage qui pourrait mettre les petites entreprises à terre Un rapport parlementaire explosif vient d'être publié sur l'évaluation des exonérations sociales spécifiques aux Outre-mer, dites LODEOM. À La Réunion, où plus de 36 000 entreprises en bénéficient, l'enjeu est colossal : sans ces aides, c'est tout le tissu économique local qui vacillerait.
Commandé à la suite de plusieurs rapports de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des affaires sociales, le document met en garde contre les projets de rabotage de ces exonérations. Le gouvernement envisagerait de réduire jusqu’à 350 millions d’euros sur ces dispositifs. Une orientation jugée"inacceptable et catastrophique"par le rapporteur spécial, qui souligne qu’elle frapperait de plein fouet les petites entreprises, colonne vertébrale de l’économie réunionnaise. Dans un contexte où les délais de paiement atteignent en moyenne 38 jours dans le secteur public, bien plus qu’en métropole, les exonérations constituent un véritable bouclier de trésorerie. Le rapport insiste également sur un point central : ne pas limiter les exonérations aux seuls bas salaires. Pour La Réunion, il est crucial de maintenir l’éligibilité des cadres, afin de retenir les jeunes diplômés et de soutenir des secteurs d’avenir comme les nouvelles technologies. Selon les auteurs, recentrer le dispositif sur les bas salaires reviendrait à enfermer l’île dans une économie de comptoir héritée du colonialisme. Plutôt qu’une suppression brutale, le document propose treize recommandations. Parmi elles, la création d’un régime unifié pour les Antilles et La Réunion, jugées économiquement proches de l’Hexagone, tout en maintenant un dispositif renforcé pour la Guyane et Mayotte. Le rapport appelle aussi à une amélioration des systèmes d’information pour réduire fraudes et erreurs, rappelant que près d’une entreprise sur cinq bénéficie indûment de la LODEOM. Autre condition jugée indispensable : réduire les délais de paiement des collectivités et des hôpitaux, qui étranglent la trésorerie des entreprises locales. Le constat sur La Réunion est double. L’île converge avec la métropole sur le plan économique, son PIB par habitant étant passé de 62 % du niveau hexagonal en 2000 à 73 % en 2022. Mais des fragilités persistent. La productivité reste inférieure de 27 % à celle de l’Hexagone et le poids du secteur public tire les salaires à la hausse, compliquant la concurrence pour les entreprises privées. L’île conserve aussi une forte dépendance alimentaire, même si son taux d’autosuffisance, autour de 60 %, la place devant la Martinique ou la Guadeloupe. Pour Christian Baptiste, rapporteur spécial,"il faut réformer, pas raboter". En clair, rationaliser le système et lutter contre la fraude, mais préserver ce qui constitue un pilier de l’économie réunionnaise. Avec plus de 316 000 salariés ultramarins concernés par la LODEOM, dont des dizaines de milliers à La Réunion, le débat s’annonce particulièrement explosif dans les prochains mois. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/06/capture-d-ecran-2025-10-06-a-00-00-31-68e2cf224b5d6003821353.pngEcrit le 05/10 22:03 Incendie devant Matignon en plein contexte de crise politique
Un incendie s’est déclaré ce mardi matin à proximité immédiate de l’hôtel de Matignon, en plein cÅ“ur du VIIᵉ arrondissement de Paris. La camionnette d’une entreprise d’électricité a pris feu vers 9h30 rue de Varenne, alors que se tenaient d’intenses discussions politiques autour de Sébastien Lecornu. De la fumée noire s’est rapidement élevée dans le ciel parisien, provoquant l’émoi des passants et un important dispositif d’intervention. Une vingtaine de pompiers de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) ont été dépêchés sur place. Le feu, contenu dès 10 heures, n’a fait aucun blessé et ne s’est pas propagé aux bâtiments alentours. « L’incendie est désormais éteint », ont confirmé les secours, précisant que la circulation avait été temporairement bloquée, provoquant quelques embouteillages dans le secteur. L’incident est survenu alors que Sébastien Lecornu, fraîchement démissionnaire, recevait à Matignon plusieurs responsables politiques, parmi lesquels Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher. Une réunion jugée décisive par l’entourage du président Emmanuel Macron, en quête d’une nouvelle « plateforme d’action et de stabilité » après les dernières secousses politiques. Aucune piste criminelle n’est évoquée à ce stade. Les premières constatations privilégient la thèse accidentelle. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-13-47-47-68e4e20727f4d299535317.pngEcrit le 07/10 11:48 Saint-Denis voit la vie en rose : une semaine d'actions et de prévention contre le cancer du sein
Chaque mois d’octobre, la couleur rose envahit les rues et les esprits pour rappeler un message vital : une femme sur huit sera confrontée au cancer du sein au cours de sa vie. Mais lorsqu’il est détecté à temps, ce cancer peut être guéri dans neuf cas sur dix. Saint-Denis, la municipalité se mobilise de nouveau dans le cadre d’Octobre Rose – Ansanm Pou Nout Santé, en partenariat avec de nombreux acteurs institutionnels, médicaux et associatifs. Objectif : informer, accompagner et sensibiliser la population à travers des actions de proximité mêlant dépistage, sport et solidarité. Programme de la semaineMardi 7 octobre Sainte-Clotilde – Dépistage gratuit du cancer du sein De 9h à 18h, au Centre de radiologie de Sainte-Clotilde, des mammographies gratuites et sans rendez-vous sont proposées aux femmes éligibles. Bois-de-Nèfles – Fit & Dance Dan Kartié De 17h à 18h, sur la place Bancoul, une séance sportive conviviale ouverte à tous rappelle que l’activité physique joue un rôle clé dans la prévention. Dress code : le rose évidemment ! Une journée tournée vers la santé, le mouvement et le dépistage précoce. Samedi 11 octobre Aire de pique-nique de la Jamaïque – Village santé et récolte de dons De 7h à 14h, à l’occasion de la Marche Bleue, un village santé réunira professionnel·le·s et associations partenaires. Des stands d’information, des actions de prévention et une récolte de dons pour la recherche seront proposés tout au long de la matinée. Rue Maréchal Leclerc – Stands de prévention devant la Poste De 8h à 17h, les équipes de santé et bénévoles informeront et sensibiliseront les passant·e·s. OMS / Maison Sport Santé, Champ-Fleuri – Atelier “Cercle de femmes†De 9h30 à 15h, Maïa Lescaret animera un atelier dédié aux femmes concernées par le cancer, sur le thème : Renforcer la confiance en soi. Une journée de solidarité et d’écoute, pour rappeler que la santé des femmes est aussi une affaire collective. travers ces initiatives, Saint-Denis réaffirme son engagement pour la santé et le bien-être des Dionysiennes, tout en rappelant qu’un simple dépistage peut sauver une vie. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/61630075980d5-import-6163007620c48137303632-68e4ded93ce3c619190062.jpgEcrit le 07/10 11:35 Édouard Philippe veut lui aussi le départ d'Emmanuel Macron L'ancien Premier ministre Édouard Philippe, président du parti Horizons et candidat déclaré à la présidentielle de 2027, a appelé Emmanuel Macron à quitter le pouvoir de manière ordonnée en organisant une élection présidentielle anticipée.
Invité de RTL ce mardi, il a dénoncé la paralysie politique qui, selon lui, mine la France depuis des mois."Aujourd’hui, l’État n’est plus tenu", a-t-il affirmé, rappelant ses désaccords répétés avec le chef de l’État, notamment sur la nomination de Gabriel Attal à Matignon avant les élections européennes et sur la dissolution de l’Assemblée nationale après la déroute du 9 juin. Ces décisions, estime-t-il,"ont aggravé la crise et consterné les Franéais". Philippe a salué la démission de Sébastien Lecornu du ministère de la Défense, louant sa"sincérité et sa dignité", et confirmant avoir lui-même décliné ce poste pour préserver sa liberté de parole, notamment sur les questions de défense où il n’est"pas aligné"avec le président. S’opposant à toute nouvelle dissolution, qu’il juge"risquée", il a fustigé son usage à des fins de"convenances personnelles"."Quand on est chef de l’État, on ne se sert pas des institutions, on les sert", a-t-il lancé, en direction d’un président"habillé pour l’hiver". Au lieu d’une démission brutale, Édouard Philippe plaide pour une transition encadrée : la nomination d’un gouvernement technique chargé de faire adopter le budget, puis la convocation d’une"présidentielle anticipée"."Il doit partir de faéon ordonnée… C’est une faéon de faire qui l’honorerait", a-t-il insisté."On ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant dix-huit mois encore, c’est beaucoup trop long." Ces déclarations traduisent une accélération de l’agenda du candidat Philippe et viennent brouiller encore un peu plus les contours du désormais fantomatique"bloc central". https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-12-52-27-68e4d6b623d98075919821.pngEcrit le 07/10 11:00 Manifestation à Madagascar : violents affrontements à Anosibe
Le quartier d’Anosibe, à Antananarivo, a été le théâtre de vives tensions lundi6 octobre. Ce qui avait commencé comme un rassemblement s’est rapidement transformé en affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Selon les témoins sur place, des pierres ont été lancées par les protestataires, tandis que les forces de sécurité ont répliqué par des tirs nourris de grenades lacrymogènes afin de disperser la foule. Le quartier s’est retrouvé plongé dans un nuage de fumée, au milieu des cris et des courses-poursuites. Aucune information officielle n’a encore été communiquée sur d’éventuels blessés ou interpellations, mais la situation reste extrêmement sensible dans la capitale malgache. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/557610789-772312835680048-3490446663218359175-n-68e4a986526bb514334390.jpgEcrit le 07/10 07:47 Gabriel Attal tâcle Macron : "je ne comprends plus les décisions du président de la République"
La crise politique s’enlise au sommet de l’État. Au lendemain de la démission express du Premier ministre Sébastien Lecornu, Gabriel Attal, ancien chef du gouvernement et aujourd’hui président du parti Renaissance, a publiquement exprimé son incompréhension face aux choix d’Emmanuel Macron. Une prise de parole rare, lourde de sens, dans un contexte où la majorité présidentielle menace de se fracturer. « Comme beaucoup de Franéais, je ne comprends plus les décisions du président de la République », a lancé Gabriel Attal sur le plateau du 20 Heures de TF1, ajoutant que ces décisions « donnent le sentiment d’une forme d’acharnement à vouloir garder la main ». L’ex-locataire de Matignon, qui fut pourtant l’un des plus fidèles lieutenants du chef de l’État, a clairement pris ses distances. « Le président a essayé trois fois la même chose depuis un an. Je pense qu’on peut essayer autre chose », a-t-il estimé, en référence aux trois gouvernements successifs formés depuis la dissolution de juin 2024, qui n’ont pas permis de sortir de l’impasse parlementaire. Partager le pouvoir Gabriel Attal appelle désormais à un « changement de méthode ». Selon lui, il faut que le pouvoir cesse d’être monopolisé à l’Élysée : « Les partis politiques doivent accepter, avec un négociateur indépendant, d’avoir des discussions sincères ». Une proposition déjà avancée après la chute du gouvernement Bayrou, mais restée lettre morte. Cette déclaration sonne comme un désaveu politique pour Emmanuel Macron, alors que la majorité se délite et que la perspective d’une nouvelle dissolution se fait de plus en plus insistante. Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre, détient désormais un triste record : 14 heures seulement après la formation de son gouvernement, il a remis sa démission au président. « Les conditions n’étaient plus remplies », a-t-il expliqué depuis Matignon, dénonéant « les appétits partisans » qui ont conduit à son départ. Une allusion directe à Bruno Retailleau, patron de Les Républicains, qui avait d’abord accepté de participer au gouvernement avant de se rétracter sous la pression de son parti. Face à ce fiasco, Emmanuel Macron a confié à Lecornu une mission de la dernière chance, lui accordant 48 heures pour relancer les négociations entre le camp présidentiel et la droite. Mais peu croient encore à un déblocage rapide. Le président acculé Le chef de l’État n’a désormais plus que trois options : dissoudre une Assemblée nationale éclatée en trois blocs, démissionner comme le réclame La France insoumise, ou nommer un Premier ministre issu de la gauche — hypothèse soutenue par les écologistes et les socialistes. Mais aucune de ces pistes ne semble à ce stade recueillir de consensus. Alors que le pays s’enfonce dans une crise institutionnelle sans précédent depuis 1958, la sortie de Gabriel Attal, ancien visage de la Macronie triomphante, marque un tournant : celui d’un doute ouvertement exprimé au sein même du premier cercle présidentiel. « Il a essayé trois fois la même chose », résume Attal. Reste à savoir si Emmanuel Macron osera enfin tenter autre chose. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/659e17f22bb7e659e17f0cee23-afp-659e17f22c16c561099834-68e4a7ef1cf4d663668392.jpgEcrit le 07/10 07:41 Deux ans après le 7-Octobre, 47 otages israéliens sont toujours détenus à Gaza
Deux ans jour pour jour après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, le pays vit toujours avec la plaie béante des otages. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 seraient encore retenues dans la bande de Gaza, selon les dernières données officielles. Une tragédie toujours en cours Ce 7 octobre 2023, 251 civils et soldats israéliens étaient arrachés à leur vie quotidienne lors de l’offensive sans précédent du Hamas. Depuis, Israël mène une guerre de représailles meurtrière à Gaza, sans parvenir à ramener tous les captifs. Le dernier décompte du ministère israélien des Affaires étrangères, daté du 22 juin 2025, faisait état de 49 otages encore détenus. Mais le 29 août, l’armée israélienne annonéait avoir récupéré deux corps, ramenant ce chiffre à 47. Une vingtaine d’otages encore en vie Selon les estimations, seule une vingtaine de ces otages seraient encore vivants. Les autres, environ 25 Israéliens et deux étrangers (un Tanzanien et un Thaïlandais),ont été déclarés morts par Tsahal. Les survivants connus sont principalement de jeunes hommes. Le plus jeune, Tamir Nimrodi, 20 ans, est un soldat israélo-allemand enlevé près du point de passage d’Erez. Le plus âgé, Omri Miran, 48 ans, a été capturé chez lui, au kibboutz Nahal Oz. La dernière femme encore détenue, Inbar Haïman, 27 ans, a été tuée en captivité. Des vies brisées, mises en scène dans des vidéos Depuis plusieurs mois, le Hamas et le Jihad islamique diffusent régulièrement des vidéos d’otages, amaigris, épuisés, implorant l’aide de leur gouvernement. Amnesty International dénonce des conditions de détention « inhumaines », et avertit : « Ces hommes risquent de mourir, soumis à la torture ou à d’autres mauvais traitements. »
En juillet, Rom Breslevski, 21 ans, est apparu allongé dans un tunnel, squelettique et en larmes, trop faible pour se lever. Quelques jours plus tard, Evyatar David, 24 ans, enlevé lors du festival Nova, a été filmé creusant le sol de sa cellule souterraine, déclarant : « Je creuse ma propre tombe. Je n’ai pas mangé depuis trois jours. »
Début septembre, une nouvelle vidéo montrait deux otages circulant dans Gaza, suppliant Benjamin Netanyahu de stopper l’offensive israélienne. Parmi eux, Alon Ohel et Guy Gilboa-Dalal, tous deux capturés au festival Nova. Aucune de ces vidéos n’a pu être authentifiée de manière indépendante. Les libérations sous trêves fragiles Sur les 251 personnes enlevées, 204 ont été libérées, dont 59 déjà mortes. La majorité des libérations ont eu lieu lors de trêves temporaires entre Israël et le Hamas. Entre le 24 et le 30 novembre 2023, 106 otages ont été relâchés. Un second cessez-le-feu, en janvier 2025, a permis la récupération de 30 autres personnes jusqu’en mars. Selon le journal Haaretz, parmi les otages initiaux figuraient 224 civils et 27 soldats, dont 36 enfants. Dans 36 cas, les victimes étaient déjà décédées au moment de leur enlèvement. Un pays suspendu à l’attente En Israël, les visages des disparus tapissent toujours les murs de Tel Aviv et de Jérusalem. Des familles continuent de manifester chaque semaine, accusant le gouvernement de ne pas en faire assez. Le 28 septembre, le Hamas affirmait avoir perdu le contact avec deux otages dans Gaza-ville, à cause des bombardements israéliens. Deux ans après le 7 octobre, la douleur reste la même. Les familles n’ont plus qu’une obsession : ne pas laisser leurs proches mourir dans l’ombre des tunnels de Gaza. https://www.clicanoo.re/media/cache/resolve/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/b73dba1fdc276405aa63e37b50756c7846633eb2-68e4a5c194e66769691902.avifEcrit le 07/10 07:31 Drame en Guyane : Elliot, un jeune Réunionnais, retrouvé mort après une chute en randonnée Elliot, 28 ans, kinésithérapeute originaire de La Réunion, a été retrouvé sans vie ce lundi après-midi sur le sentier reliant le PK21 au camp Cariacou, à proximité de Kourou.
Disparu depuis samedi, le jeune homme, décrit comme un sportif accompli, faisait l’objet d’intenses recherches. Bénévoles, proches et gendarmes s’étaient mobilisés tout le week-end pour tenter de le retrouver. C’est finalement au fond d’une ravine que son corps a été découvert. Selon les premières constatations rapportées par France-Guyane, Elliot aurait fait une chute accidentelle. Il présentait de multiples fractures. L’annonce de sa disparition puis de son décès a provoqué une vive émotion, aussi bien en Guyane qu’à La Réunion, où sa famille et ses amis sont bouleversés. Une enquête a été ouverte afin de préciser les circonstances du drame. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/capture-d-ecran-2025-10-07-a-09-14-57-68e4a1e0b1257805524414.pngEcrit le 07/10 07:15 Taxis en grève à La Réunion : "40 % de perte de revenus, c'est impossible à encaisser" Depuis 3 heures du matin ce mardi, plus de 300 chauffeurs sont stationnés sur les parkings proches de la Préfecture à Saint-Denis.
Deuxième jour d'actionpour les taxis à La Réunion.Depuis 3 heures du matin ce mardi, plus de 300 chauffeurs sont stationnés sur les parkings proches de la Préfecture à Saint-Denis. Une mobilisation qui paralyse en partie la circulation depuis l’Ouest jusqu’au Barachois. Le mouvement, entamé lundi, vise à dénoncer la nouvelle convention sur les transports sanitaires, que les professionnels jugent injuste et dangereuse pour leur activité. Une colère née du silence administratif « Nous sommes mobilisés depuis le 18 septembre. Une première rencontre avec la préfecture a eu lieu, mais la réunion promise avec la Caisse nationale d’Assurance-maladie n’a jamais été organisée », déplore Grégory Tréport, représentant du syndicat FRA Taxis. Les chauffeurs craignent l’application, au 1er novembre, d’une convention nationale qui revoit à la baisse les tarifs des transports médicaux, très utilisés par les patients réunionnais. « Cette convention est problématique, surtout pour notre patientèle. Elle va les précariser avec un service dégradé, car les tarifs ne seront plus viables pour nous », explique le syndicaliste.
Zéro taxi, routes bloquées et colère palpable Après plusieurs journées de mobilisation avec service minimum, les taxis ont décidé de durcir le ton. « Aujourd’hui, c’est zéro taxi. Nous avons choisi de frapper plus fort, parce qu’on ne nous écoute pas », affirme Grégory Tréport.
Cette grève entraîne depuis l’aube de gros embouteillages sur les axes principaux reliant l’Ouest à Saint-Denis. Le Barachois est saturé, et les automobilistes doivent s’armer de patience pour rejoindre la capitale. Des revenus menacés Le syndicat estime que la nouvelle convention pourrait provoquer une baisse de 40 % du chiffre d’affaires des taxis conventionnés. « Si demain votre entreprise vous annonce une baisse de 40 % de votre salaire, personne ne l’accepterait. Nous non plus », martèle Grégory Tréport.
Certains chauffeurs craignent de ne plus pouvoir payer leurs charges ou même de devoir arrêter leur activité. Une situation jugée intenable pour des professionnels qui assurent un service public essentiel auprès des patients, notamment pour les déplacements vers les hôpitaux et centres de soins. Un mouvement qui pourrait durer Malgré les perturbations, les représentants syndicaux affirment vouloir poursuivre la grève tant qu’aucune solution n’est trouvée. « Si rien ne bouge aujourd’hui, la grève continuera. Nous sommes déterminés », conclut Grégory Tréport.
En attendant une réponse concrète de la CNAM, les taxis prévoient de maintenir la pression dans les jours à venir. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/07/img-4656-68e4a0b61799c100975927.jpgEcrit le 07/10 07:10 Météo : un temps sec et ensoleillé !
La masse d'air continue globalement de s'assécher malgré quelques gouttes possibles en début de journée du côté de la route des Laves et du Sud Sauvage. Partout ailleurs, le temps reste dans l'ensemble sec et assez ensoleillé en matinée, tout au plus nuageux à mi-pente l'après-midi. Les sommets restent au soleil tout au long de la journée. Petit à petit les nuages s'étalent sur la baie de la Possession et la Baie de Saint-Paul. Les régions ventées conservent de belles éclaircies. Il est recommandé de garder à portée de main la crème solaire dans les hauts. Les températures minimales restent fraîches et en-dessous des normales de saison alors que les maximales sont en légère hausse par rapport à la veille. En effet, il est prévu 22 à 27 °c sur le littoral, 18 à 22 °dans l'intérieur. Le vent de Sud-Est baisse en intensité avec des rafales voisines de 60 à 65 km/h entre Saint-Joseph et l’Étang-Salé, 50 à 60 km/h entre Saint-André et Saint-Denis. La mer est agitée dans l'ensemble. La houle de Sud n'excède pas les 1 mètres 50 en journée. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/06/images-1-copie-68e404ae1832b718889960.jpegEcrit le 06/10 20:04 Echouage du Wakashio : le pilote avait un verre dans le nez Un rapport accablant met en cause la négligence humaine et la consommation d'alcool dans la pire catastrophe maritime qu'ait connue Maurice depuis un demi-siècle.
Cinq ans après l’échouage duMV Wakashiosur la côte sud-est de Maurice, provoquant la plus grave catastrophe environnementale maritime de l’histoire du pays, la Cour d’investigation a rendu public un rapport accablant. Le document met en lumière une suite de défaillances humaines et institutionnelles, aggravée par la consommation d’alcool à bord. Pour rappel, le 25 juillet 2020, le vraquier panaméen, long de 300 mètres, transportant près de 3 800 tonnes de fuel lourd et 200 tonnes de diesel, s’était échoué sur les récifs de Pointe-d’Esny, à moins de deux kilomètres du rivage. Parti de Chine, en route pour le Brésil, le navire tentait de se connecter au réseau internet de l’île sÅ“ur. Le cadet de veille, chargé de la surveillance, avait relâche et quitté son poste. L’officier en second, responsable de la navigation, a reconnu avoir privilégié ses communications familiales à la tenue de la veille réglementaire. Les conclusions de la Cour sont sans appel. La catastrophe est le produit d’un enchaînement de fautes graves : mauvaise utilisation des instruments électroniques de navigation, absence de cartes marines à grande échelle. Surtout, l’enquête pointe une consommation d’alcool inappropriée par le capitaine et son second. Selon le rapport, quatre verres de whisky ont été bus sur le pont le soir du naufrage, au mépris des règles internes de sécurité. Le capitaine a même donné des détails, admettant avoir partagé"deux verres de Johnnie Walker à 40 % d’alcool avec un membre d’équipage", avant de lamper"deux autres verres sur le pont". L’enregistreur de données du navire confirme que, peu avant l’impact, les officiers discutaient de leurs connexions téléphoniques et de leur consommation d’alcool, au lieu de se préoccuper de la navigation. Le naufrage s’est prolongé par une catastrophe environnementale sans précédent, malgré les efforts déployés par les sauveteurs. Ces derniers ont tenté de stabiliser le bâtiment en remplissant l’une des cales d’eau de mer. Hélas, des fissures sont apparues dans la coque. Le 6 août, le navire s’est brisé en deux, libérant environ 1 000 tonnes d’hydrocarbures dans le lagon mauricien. Les lagons de Pointe-d’Esny et de Blue Bay ont été gravement contaminés, les récifs coralliens et la faune marine durablement atteints. Espérant prévenir de futurs drames, le rapport recommande l’instauration d’un système obligatoire d’alerte et de notification en cas de dérive maritime. Surtout, il dresse les contours d’une culture de l’irresponsabilité : un capitaine ivre, un équipage distrait et une chaîne de commandement défaillante auront suffi à précipiter un désastre, que les auteurs n’hésitent pas à comparer aux grands naufrages du siècle dernier. https://www.clicanoo.re/media/cache/thumbnail_homesecond/assets/images/articles/2025/10/04/capture-d-ecran-2025-10-04-a-23-47-33-68e17a5ea7f3f085150102.pngEcrit le 04/10 21:49
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