« C’est la première véritable course-nature en milieu urbain », assure son créateur et organisateur,Jean-Charles Perrin, 41 ans, pratiquant de cette discipline de sport de nature dont les deux compétitions les plus célèbres sont chaque année « Le Grand Raid » (La diagonale des fous) à l’île de la Réunion en octobre et « L’Ultra-Trail du Mont Blanc » (UTMB) fin Août. « Il y a un millier de courses nature organisées chaque année en France qui rassemblent des milliers de participants de tous âges. Jusqu’à présent, aucune ne faisait le lien entre la campagne et la ville, souligne-t-il. Là est notre pari. Promouvoir les valeurs sportives d’effort et d’endurance du trail, dans le respect de la nature et de l’environnement, dans les bois de Clamart ou de Meudon, comme dans les rues de Paris ».
Priorité: campagne et ville propres
Le parcours entre Saint-Quentin et le Champ de Mars, qui traverse 17 communes et trois départements (Yvelines, Hauts-de-Seine et Paris), a été soigneusement étudié pour éviter, autant que possible, les portions de bitume qui n’occupent que moins de 10% (7 km) de la distance totale. Organisé selon les mêmes normes techniques et logistiques que les grands trails (flèchage, 4 points de ravitaillement, contrôle volant pour couper court aux tricheries, 300 bénévoles dont une solide équipe médicale de médecins et kinésithérapeutes), l’Eco-Trail met l’accent sur le respect et la préservation de son terrain de jeu qui devra être « nickel » et exempt du moindre déchet, pendant et après la course.
« Avant le départ, les concurrents signent une charte leur interdisant notamment, sous peine d’exclusion immédiate de la course, le rejet du moindre kleenex ou bouteille plastique sur le parcours », souligne Jean-Charles Perrin.
Grimpette « brise-mollets »
Les concurrents ont entre 22 ans et 75 ans. 70 départements sont représentés (les franciliens sont largement majoritaires), mais aussi 10 nationalités (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Suisse, Japon et… Malouines aux confins de l’Antarctique). C’est aussi une course d’hommes (6,5% de femmes sur les 836 inscrits début février). La principale « locomotive sportive » de la 1ère édition de cette nouvelle épreuve est le champion de trail, Vincent Dellebarre, 39 ans, vainqueur en 2004 de l’UTMB et du « Grand Raid » en 2006.
A l’arrivée, les concurrents (on attend les plus véloces et endurants après 7h30: de course, le temps imparti étant de 12h30:), feront deux tours du Champ de Mars avant d’attaquer la dernière grimpette « brise-mollets », les quelque 400 marches conduisant au 1er étage de la dame de fer.
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